Le cheval de trait : l'énergie renouvelable


Landivisiau, une des communes
qui a fait le choix de la traction animale,
ici pour l’arrosage des plantes et
l’entretien des espaces verts

En un siècle, le tiers de la population a consommé les sources d’énergies fossiles les plus faciles à exploiter. 
L’énergie animale, hautement renouvelable, a prouvé son efficacité : pendant des années, elle a été au service du développement humain, des échanges et aussi de l’agriculture. 
Après n’avoir été soutenue que par quelques associations de passionnés, elle a aujourd’hui sa place aux côtés des autres énergies renouvelables identifiées en tant que telles.
Cette place, pour s’inscrire dans le développement durable et non dans un plan marketing et de communication, sera obligatoirement professionnelle.
Les chevaux proposés par les éleveurs doivent être de qualité et labellisés pour le travail demandé. Les équipements (voiture hippomobile, avant-train…) doivent être normalisés et les systèmes de harnachement, simplifiés. Il y a tout juste un siècle, l’animal était partie prenante de la vie de tous les jours. ...

Aujourd’hui la ville étant devenue un milieu plutôt hostile, la professionnalisation des conducteurs est obligatoire et passe par une formation solide et évaluée de la même façon sur tout le territoire.
(formation de cocher, CS "Utilisateur Professionnel de Chevaux Attelés" suivie et validée par Fañch

L’utilisation de l’énergie animale amène à une façon différente de concevoir l’agglomération et ses espaces verts....
Extrait de la préface de Jean-louis Cannelle, 
Président du Syndicat National des Cochers et Utilisateurs Professionnels d’Animaux Attelés
Vu sur http://www.haras-nationaux.fr/information/librairie-en-ligne/utilisation.html#article2367
Utilisation du cheval attelé en territoire 1ère édition –  Institut français du cheval et de l’équitation - octobre 2012
photo sur http://attelages-magazine.com/actu/le-cheval-dans-la-ville.html