Karina, 15 ans, jeune retraitée |
"Cheval, ma nature, ma passion,
Tu te conjugues bien au féminin
Cavalières, Femmes de l'humain,
Traits sensibles à ta condition.
Caresses, douceur pour arpenter ton univers,
Connivence respectant ton fougueux caractère
Tu apportes cette indicible magie,
Un hymne vibrant, ce souffle de vie
Cheval, ma singulière respiration
Tu te conjugues mal au féminin.
Dans ce monde souffrant de dérision
Punitions, comportements mesquins,
Implacables règles posées sans discernement
Toi, si injustement dénommée : « jument »,
D'une lettre près proche de la trahison,
Les Hommes sont dans l'incompréhension.
et son copain Ginou, trait comtois |
Cheval, mon ami, mon copain,
Je te conjugue bien au masculin.
Tu es mon repère, mon horizon.
Retour de valeur, justesse des propos
Pour toi, je me désire : « cadeau ».
Comme pour toutes tes apparitions,
Mon cœur apeuré, de joie s'emballe,
Aussi permets moi de t'appeler chevale."
Merci à Anne Poirson, ami des Trekezek, qui nous a adressé cette belle déclaration en y précisant : "Depuis l'écriture de ce poème, j'ai appris que le terme "jument" vient du latin "jumente" qui désignait autrefois un cheval de labeur, mâle ou féminin avant d'être exclusivement réservé aux femelles qui effectuaient, le plus souvent, les gros travaux de "bêtes de somme"... une raison de plus de refuser l'appellation !"