On ne peut pas parler de la circulation équestre sans revenir sur l’utilisation basique des attelages, que sont le transport des personnes et celui des marchandises. Dans le cadre des transports de personnes, les diligences, fiacres et autres calèches ont été les premiers véhicules en circulation. Evidemment, il a fallu attendre que les rues soient adaptées, puis les chevaux ont été les maîtres des villes avec les calèches et autres omnibus qu'ils ont tractés pour les premiers transports de personnes.
D'abord chaise à porteurs, puis «vinaigrette» (chaise munie de deux roues et tirée par un homme), les premiers véhicules de transport des personnes évoquaient plus la traction animale que le confort ou la rapidité du déplacement. Heureusement, le cheval remplaça bientôt l'homme, et la voiture hippomobile fit son apparition. Elle prit place dans les villes dès que le permit la largeur des rues.
Ainsi, en 1637, Nicolas Sauvage, ex-facteur du maître des coches d'Amiens, instaura à Paris le premier service de voitures à disposition du public. Ses bureaux se situaient ruelle Saint-Fiacre, raison pour laquelle l'ancêtre de nos taxis portait dignement le nom de fiacre.
Jules Ferry et Waldeck Rousseau votent une loi en 1884 sur la liberté syndicale. Les cochers commencent à s'organiser. Et la création du « Comité de la Bastille » préfigure celle de la Chambre Syndicale des cochers, qui verra le jour en 1892. L’histoire se répète, et dans les années 1990 se recrée le syndicat des cochers. Aujourd’hui il s’agit de tourisme davantage que de transport du public. Mais après tout, d’autres pays le font dans les villes touristiques : la Belgique, la Hollande, l’Angleterre, … et au pays des Trekezek .....
Quarla, menée par Fañch le cocher, et sa calèche chic et élégante |
source lafiliereequestre.